Les piliers dits religieux de la finance islamique sont en fait les grandes valeurs fondatrices de l’Éthique à mettre en relief avec les valeurs kantiennes, les limites qu’ils apportent sont réduites et gérables et plutôt bienvenues (interdiction de la spéculation).
La Finance Islamique est fondée sur 5 piliers :
1. Pas d’intérêt, pas d’usure (verset 275 sourate n°2 Coran)
2. Pas de spéculation, jeux de hasard…
3. Pas d’objet illicite
4. Obligation de partage des profits et des pertes
5. Asset backing : adossement obligatoire à un actif tangible
Si l’on regarde de près ces points d’exigence avec pragmatisme et objectivité, il s’agit de principes éthiques fondateurs des grandes religions et de la morale occidentale. Comme l’explique, Anouar Hassoune, l’expert français et européen de la Finance Islamique, cette morale est sous tendue par une éthique, De ces principes découlent le principe de responsabilité qui permet la confiance qui va permettre l’épanouissement des opérations de financements et la circulation des liquidités.
Il s’agit donc d’un fonctionnement articulé sur l’économie réelle. Un principe clé est que les apporteurs de fonds deviennent des investisseurs au lieu de simples créditeurs. L’apporteur de capital financier et l’entrepreneur partagent tout autant les profits et les pertes. En raison de critères purement financiers le financement des sociétés trop endettées est interdit, pas de LBO, ni de subprimes….
Au final la Finance Islamique :
· Relève d’une éthique communément acceptée.
· Présente des contraintes limitées :interdiction de certains domaines (alcools, alimentaires…) ce qui représente un périmètre fort limité, et qui pourront être gérés techniquement par des compartiments d’investissements distincts en finance conventionnelle ou dans le cadre d’un financement structuré.
· Procède d’un financement éthique qui est bienvenu :
* Interdiction de la spéculation :
interdiction des produits toxiques : produits structurés complexes car interdiction des instruments de taux et hautement spéculatifs et interdiction de prendre des positions (de dettes ou de fonds propres) sur les banques d’investissement conventionnelles qui ont pu catalyser la crise.
* Exigence d’un actif tangible : pas de finance virtuelle….
* Finance l’économie réelle avec des projets pertinents, un endettement contrôlé et une gouvernance responsable
* Projets sélectionnés en fonction de leur ratios d’endettement et de leur objet qui doit être licite et porter sur un développement opportun de l’économie réelle
* Finance l’économie réelle de manière participative en jouant un rôle actif en tant que partenaire véritable auprès de la direction du projet.
La Finance Islamique est fondée sur 5 piliers :
1. Pas d’intérêt, pas d’usure (verset 275 sourate n°2 Coran)
2. Pas de spéculation, jeux de hasard…
3. Pas d’objet illicite
4. Obligation de partage des profits et des pertes
5. Asset backing : adossement obligatoire à un actif tangible
Si l’on regarde de près ces points d’exigence avec pragmatisme et objectivité, il s’agit de principes éthiques fondateurs des grandes religions et de la morale occidentale. Comme l’explique, Anouar Hassoune, l’expert français et européen de la Finance Islamique, cette morale est sous tendue par une éthique, De ces principes découlent le principe de responsabilité qui permet la confiance qui va permettre l’épanouissement des opérations de financements et la circulation des liquidités.
Il s’agit donc d’un fonctionnement articulé sur l’économie réelle. Un principe clé est que les apporteurs de fonds deviennent des investisseurs au lieu de simples créditeurs. L’apporteur de capital financier et l’entrepreneur partagent tout autant les profits et les pertes. En raison de critères purement financiers le financement des sociétés trop endettées est interdit, pas de LBO, ni de subprimes….
Au final la Finance Islamique :
· Relève d’une éthique communément acceptée.
· Présente des contraintes limitées :interdiction de certains domaines (alcools, alimentaires…) ce qui représente un périmètre fort limité, et qui pourront être gérés techniquement par des compartiments d’investissements distincts en finance conventionnelle ou dans le cadre d’un financement structuré.
· Procède d’un financement éthique qui est bienvenu :
* Interdiction de la spéculation :
interdiction des produits toxiques : produits structurés complexes car interdiction des instruments de taux et hautement spéculatifs et interdiction de prendre des positions (de dettes ou de fonds propres) sur les banques d’investissement conventionnelles qui ont pu catalyser la crise.
* Exigence d’un actif tangible : pas de finance virtuelle….
* Finance l’économie réelle avec des projets pertinents, un endettement contrôlé et une gouvernance responsable
* Projets sélectionnés en fonction de leur ratios d’endettement et de leur objet qui doit être licite et porter sur un développement opportun de l’économie réelle
* Finance l’économie réelle de manière participative en jouant un rôle actif en tant que partenaire véritable auprès de la direction du projet.